Oïdium du rosier
Biologie, symptômes et dégâts
Sur feuilles : elles se caractérisent par une ondulation du limbe de la feuille et l'apparition de taches blanchâtres arrondies sur sa face supérieure. La feuille se recroqueville, et se dessèche.
Sur les rameaux, des plaques blanchâtres persistent jusqu'au printemps suivant en renfermant les organes de conservation du champignon (périthèces).
En hiver, l’oïdium se conserve sous forme de mycélium dans les bourgeons.
Au printemps, les bourgeons atteints donnent naissance à des pousses malades (foyers primaires d’infection). En surface, le champignon produit des organes de reproduction asexuée qui libèrent des conidies dans l’environnement de l’arbre (contamination secondaire).
L'hydrométrie élevée (brouillard nocturne) ainsi que des températures élevées (optimum : 20-25°C) favorisent la maladie. Des températures hivernales très basses (-20 à -25 C.) peuvent éradiquer le champignon.Méthode prophylaxique et mesure de préventionPar temps chaud et sec, prolongé, arroser le pied de l’arbre car la sécheresse des racines favorise la maladie.
Comment lutter contre l'oïdium du rosier ?
Méthodes Culturales
Planter des variétés de rosier peu sujettes à la maladie
Eliminer les pousses oïdiées
Méthodes biologiques
Utiliser la décoction ou macération de prêle.
Lutte
Il vous est possible en cas de forte infestation d’utiliser un produit fongicide autorisé, homologué et portant la mention « Emploi autorisé dans les jardins ».
Renseignez-vous dans un magasin spécialisé auprès d’un conseiller certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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