Pourriture molle bactérienne du chou

Biologie, symptômes et dégâts 

Les bactéries peuvent, de manière anecdotique pénétrer, dans les tissus des choux par les ouvertures naturelles, les stomates. C’est plus souvent par l’intermédiaire de diverses blessures (piqûres d’insectes, blessures dues aux conditions climatiques ou au travail cultural) que cette maladie apparaît. Les bactéries se développent entre les cellules végétales et sécrètent différentes enzymes qui détruiront les cellules.

Ceci se traduit par l’apparition d’une pourriture molle, visqueuse, allant du brun foncé au noir. Les symptômes commencent généralement à apparaître là où les tissus sont en contact avec le sol. Le chou flétrit assez rapidement, pouvant à terme se liquéfier totalement. Cette liquéfaction des tissus dégage une odeur nauséabonde.

Peu de moyens de lutte existent pour maîtriser la propagation des pourritures molles bactériennes, et les plus efficaces d'entre eux consistent simplement à observer des pratiques culturales saines.

Comment lutter contre la pourriture molle bactérienne du chou ?

Méthode culturale

Eviter les arrosages trop copieux ainsi que les fumures azotées excessives.
Effectuer une rotation des cultures longue (3 ans minimum).

Méthode de prophylaxie et mesures préventives

Eviter de travailler la parcelle lorsque les choux sont humides.
Eviter d’arroser le feuillage, privilégier un système de goutte-à-goutte.
Eliminer les plants atteints, et ne surtout pas enfouir les débris culturaux ou les mettre au compost, la bactérie se maintenant bien dans le sol.

Méthode biologique

Il n’existe actuellement pas de méthode biologique connue pour lutter contre cette bactérie.

Lutte 

Une fois les symptômes observés, la lutte contre cette bactérie s’avère difficile.
Il est tout de même possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit bactéricide homologué, autorisé sur chou et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».

Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.