Pourriture grise du palmier
Biologie, symptômes et dégâts
Des taches humides, brunes, se développent sur les fleurs et fruits, plus rarement sur les palmes. Une moisissure grise se met à recouvrir ces altérations.
Le champignon se conserve dans le sol sur les débris végétaux et sur de nombreux hôtes alternatifs, comme des plantes cultivées ou des adventices.
Les conidies produites sur les tissus pourris sont disséminées par les vents ou par les pratiques culturales, les oiseaux, les insectes.
Les ambiances très humides, proches de 100% d’humidité relative, sous des températures comprises entre 17 et 23°C sont favorables au développement de la maladie.
Ce champignon est à craindre après une période de «forte charge» de fruits vers la fin de la récolte.
Comment lutter contre la pourriture grise du palmier ?
Méthodes culturales
Maîtriser la fertilisation azotée : ni trop excessive, ni trop faible (les feuilles chlorotiques favorisant l’installation et l’expansion du Botrytis)
Rechercher les variétés les moins sensibles à la maladie
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Eliminer les organes atteints
Contrôler l’humidité par des arrosages sans excès, proscrire l’arrosage par aspersion
Éviter la présence d’eau sur le feuillage.
Lutte
Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur palmier et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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