Pourriture blanche du haricot

Egalement appelé « sclerotiniose », ce champignon pathogène, très répandu dans le sol, peut s’attaquer à de nombreuses plantes telles que le colza, la carotte, le melon, la salade et aussi le haricot.

Biologie, symptômes et dégâts

Le sclérotinia apparaît généralement au début de la floraison. Les feuilles peuvent présenter des taches jaunes, avec un feutrage blanchâtre à la base. Les feuilles se flétrissent. Des taches humides de forme irrégulière font leur apparition au niveau des tiges et des gousses. Sur ces endroits peuvent apparaître un mycélium blanc cotonneux et des sclérotes, sorte de petits grains blancs, puis noirs et durs à maturité. 

Les sclérotes représentent la forme de conservation du champignon, dans le sol, également responsables de la contamination des racines. Ils peuvent rester dans le sol durant de nombreuses années. Les attaques sont particulièrement importantes en conditions de sols humides lors d’hivers doux.
Le développement du champignon est favorisé par l’humidité ainsi que l’excès de végétation.

 

Comment lutter contre la pourriture blanche du haricot ?

Méthode culturale

Eviter les plantations trop serrées, les paillages et les fumures azotées importantes. 
Pratiquer des rotations appropriées en évitant les précédents à risque comme le pois, le chou, le fenouil, la laitue, l’endive ou le céleri.

Méthode de prophylaxie et mesures préventives

Eliminer tous les reliquats de plantes malades afin de minimiser la présence des sclérotes. Ne pas les mettre au compost pour ne pas propager les spores.

Lutte 

Il n’existe pas de traitement curatif réellement efficace.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

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