Mouche méditerranéenne des fruits
Biologie, symptômes et dégâts
L’adulte a une tête jaunâtre aux yeux vert émeraude. Le thorax et l’abdomen sont jaune gris. L’œuf est blanc, fuselé, de 1mm de long. La larve est blanc jaunâtre. La nymphe est une pupe marron rougeâtre. La Cératite se trouve dans les régions de type méditerranéen.
L’adulte femelle, grâce à son oviscapte, pond ses œufs groupés par 3 à 7, à l’intérieur des fruits. Elle peut pondre 600 œufs durant sa vie.
La larve se développe aux dépens de la pulpe du fruit. La nymphe meurt à une température inférieure à 2°C, pendant une semaine. C’est à l’état de pupe, enfouie à quelques centimètres de profondeur dans le sol que le ravageur hiverne.
Le développement de la mouche dépend étroitement des conditions thermiques avec un optimum à 32°C, température qui permet le bouclage d’une génération en 2 semaines. Les dégâts sont importants en été et en automne. L’infestation est visible sur le fruit par une tache qui entoure le point de piqûre et qui s’étend par la suite. Une dépression se fait alors au dessous de ce point ; le fruit tombe prématurément. Un fruit piqué est impropre à la commercialisation.
Comment lutter contre la mouche méditerranéenne des fruits ?
Méthode de prophylaxie
Eliminer rapidement les fruits attaqués par le ravageur.
Méthodes culturales
Planter des variétés précoces, moins exposées.
Méthodes biologiques
Poser dans l’arbre des plaques jaunes engluées, après la floraison, pour piéger une partie des adultes venant pondre sur les jeunes fruits. En effet, ces derniers sont attirés par cette couleur.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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